Rencontre avec Anthony SEIFERT Pay-Back Group
Pay-Back Group est une entreprise internationale dont le siège est situé à Wasquehal, créée en 1996 par Pierre-André Gardez. Elle est experte en vérification de toutes anomalies, dans les transactions fournisseurs passées de ses clients. Le technique consiste à récupérer les bénéfices cachés en analysant les conditions d’achat, les bases de données informatiques et les conditions contractuelles.
En examinant uniquement les exercices clos, les 170 experts de Pay Back parviennent à mettre en valeur les trop payés et les restants dus. Bien souvent ils sont le résultat d’un double paiement, d’une migration de systèmes, de fusions-acquisitions, de remise ou escompte non appliquée…
Les services du groupe s’adressent en particuliers à des grands comptes, des sociétés de la grande distribution, de la vente à distance et de l’industrie dans une vingtaine de pays.
Payback est devenu le leader européen de l’analyse de transaction fournisseurs.
Pour le traitement des données, Pay-Back Group a créé en 2006 Pay Back Engineering. Anthony Seifert, DSI du groupe, a été missionné pour édifier la structure. La puissance des services de Pay-Back Engineering permet de traiter des volumes de 100 millions à 30 milliards de lignes sur une courte période. Sa capacité d’analyse permet à Pay-Back Engineering de proposer ses services au-delà du groupe pour des analyses sur courtes durées, des traitements de consolidation de données, des migrations de systèmes dans l’optique d’une refonte d’un système d’information par exemple.
Anthony Seifert a été formateur systèmes & réseaux, puis responsable systèmes/données chez Socotec (Ex. AINF) pendant 7 ans et responsable infrastructure chez Okaïdi/Jacadi durant 2 ans.
Pay-Back fait-il appel à la dématérialisation ?
La dématérialisation est utilisée à deux niveaux :
• Pour les pièces clients au format papier :
Il s’agit d’acquérir des pièces (factures, bons de commandes…) par numérisation et OCR. Le but est de récupérer les informations issues des documents papiers qui n’existaient pas sur les systèmes informatiques. Ce processus passe parfois par une saisie complémentaire manuelle des données.
• Pour les échanges EDI :
Pay-Back Engineering analyse également les messages EDI passés soit en rapatriant les données sur la plate-forme d’échange ou directement sur la plate-forme EDI intégrée par son client. Elle est d’ailleurs membre du GS1, chargé de la normalisation EDI.
Comment vos données sont-elles archivées ?
Pay-Back Engineering de par son activité n’est pas amenée à stocker des données persistantes. Le travail de données est relativement court et ne suppose pas d’être conservé au-delà de 6 mois. Néanmoins, l’entreprise dispose d’une baie SAN à la capacité de 20 Tera octets pour les projets en cours
La mobilité ?
Une dizaine de personnes sont équipés de PDA qui, via un serveur Microsoft Exchange, peuvent à tout moment modifier leur agenda et contacts, et rendre visible à tous les collaborateurs leurs modifications de manière instantanée. Cette synchronisation est très utile dans la mesure où ces collaborateurs nomades voyagent en permanence dans le monde entier.
Internet Intranet quelles en sont les utilités ?
Le site de Pay-Back est en cours de refonte. Ses deux objectifs principaux sont de renforcer l’interactivité et de rendre plus facile son référencement. La version actuelle comprend en effet des animations flash qui peuvent constituer un frein au référencement. Pour l’instant, c’est un site vitrine mais dès 2008 le site deviendra un outil de travail offrant un accès sécurisé aux clients.
Le groupe va également déployer un Intranet courant 2008 afin de favoriser la communication et le partage d’expériences entre des différentes filiales.