Cette année le Mobile World Congress fête ses 10 ans. Plus de 80 000 visiteurs étaient rassemblés du 2 au 5 mars à Barcelone pour découvrir les nouvelles tendances du mobile.
Une chose est sure, c’est qu’il est difficile de définir les acteurs qui continueront à se développer et ceux qui vont disparaître. Il y a manifestement une guerre dans cet univers, où les grands noms deviennent petits et les petits deviennent grands. Samsung qui était encore l’an dernier le géant de la téléphonie se fait grignoter des parts au sommet par la sortie de l’i-Phone 6 d’Apple et à la base le colosse se fait bousculer ses pieds d’argile par des constructeurs comme Huawei et Wiko qui proposent des Smartphones d’entrée de gamme. Wiko, justement une petite entreprise française qui s’invite dans la cour des grands avec une gamme étendue.
Pour Samsung la riposte prend la forme du Samsung Galaxy S6. Ce dernier né veut challenger l’i-Phone 6. Emprisonné dans sa cage de verre, il n’a pas été possible de le manipuler. Mais ce que l’on sait, c’est que sa finition se veut haut de gamme le plastique a été banni et son prix peut avoisiner les 1000 euros.
Galaxy S6
LG qui il y a encore 3 ans voulait marquer les esprits avec des téléphones 3D, aujourd’hui mise sur les écrans incurvés avec le LG Flex.
LG Flex 2
Motorola depuis son rachat par Google retrouve des couleurs.
Le système d’exploitation de Windows n’est plus l’exclusivité de Nokia. Nokia qui nous vous le rappelons a été racheté par Microsoft.
Dès lors, les systèmes d’exploitations eux aussi sont en concurrence Androïd ( Google), IOS (Apple), Windows 10 (Microsoft), Ubuntu, Firefox…. De ce fait, l’utilisateur est en proie à des choix cornéliens entre les constructeurs et les systèmes d’exploitation. Sony s’est inséré dans le sillage du doute pour proposer nativement sur son téléphone Xperia une application Xperia trans. Elle permet de migrer ses données entre les 3 premiers OS cités : Androïd, IOS, Windows. Il ne faut pas l’oublier la puissance des Smartphones font de ces terminaux de véritables ordinateurs de poches. Ce qui suppose que leur valeur réside également dans nos données. Faciliter la migration de nos données c’est faciliter la décision de changer.
Au hasard des allées de cet immense salon, on peut découvrir des constructeurs peu connus en France mais qui le seront bientôt. Le constructeur japonnais Kyocera va bientôt distribuer ses terminaux dans l’hexagone. Quelles sont ses particularités ? Cela tient en un mot : la solidité. Ecran cassé, appareils tombés dans l’eau… il peut arriver toutes sortes de catastrophes. Kyocera s’est donc spécialisé dans les smartphones « tous risques » : waterproof, résistant à la pression, aux chocs thermiques, à l’humidité, aux chocs en tout genre, aux radiations solaires… L’entreprise japonnaise vise à la base le marché BtoB, l’industrie, le BTP, les sports tous terrains… En équipant des parcs mobiles Kyocera permet aux entreprises de réaliser de réelles économies sur le renouvellement d’appareils et sur les assurances. Jean-Luc Vigilant le Responsable des Ventes B2B affirme que lorsqu’il présente ses modèles, la première réaction des acheteurs est » vous n’auriez pas un modèle pour les particuliers notamment les enfants ». C’est pourquoi, nous ne devrions pas tarder de voir arriver des modèles Kyocera à des prix avoisinant les 400 euros.
Kyocera Torque
Cette bataille du mobile ne concerne pas seulement les constructeurs. Ainsi Google et Apple (qui brille par son absence sur le salon) projettent de généraliser l’absence de SIM sur leurs terminaux et donc de se passer des opérateurs pour distribuer les téléphones. Constructeurs, systèmes d’exploitations, opérateurs, le marché est loin d’être figé. Beaucoup de bouleversements sont encore à prévoir et ce n’est qu’un début.