Applica vous donne un aperçu de ce que pouvait être le CES. Après avoir parcouru l’ensemble des différents halls, après avoir écarté la plupart des stands proposant des pochettes pour tablettes et tout autre accessoire pour terminaux mobiles ( batteries, chargeurs…) ainsi que l’univers audio, on retiendra la montée en puissance de l’High Tech au service du bien être et de la santé. Un hall complet était quasiment consacré au sport, au maintien de la santé, à l’optimisation de sa forme. Pourquoi choisir cette thématique? Afin de montrer enfin des usages concrets de technologies communicantes intégrées dans des objets de tous les jours. L’High Tech ne se résume plus aux écrans. Il s’invite dans la vie de tous les jours.
Le coup de cœur d’Applica revient à une société belge Psio. Qu’est ce que Psio? Après avoir œuvré pendant près de 25 ans dans l’univers médical, Psio a conçu un produit grand public : des lunettes aux vertus étonnantes. Ainsi ces lunettes équipées d’écouteurs disposent d’une cinquantaine de programmes permettant de se relaxer, de se rebooster, de mincir… Cela peut paraître étonnant mais cette technologie a longtemps été utilisée dans les hôpitaux. Il s’agit de combiner des sons avec des effets lumineux. À travers des influx lumineux, l’utilisateur est maintenu dans un état éveillé mais déconnecté de l’entourage et de ses pensées. Chacune des couleurs ou chacun des sons utilisés stimulent des zones différentes du cerveau. Pour l’avoir essayé, le résultat est bluffant et offre une nouvelle méthode de relaxation.
Ensuite, et nous ne sommes pas les seuls, nous avons apprécié l’innovation d’Happy Way avec son HAPIfork. Cette fourchette à l’apparence normale déclenche des vibrations lorsque l’on n’espace pas assez les prises d’aliments. Les conséquences pour l’utilisateur se caractérisent par une meilleure digestion ainsi qu’une propension à limiter la prise de poids.
En matière de santé, la présence des postes mobiles pour faire un check up complet d’un patient a ravi les régions qui souffrent d’un désert médical notamment aux États Unis. Ces postes prennent un ensemble d’informations sur un patient et sont analysées immédiatement. En fonction des résultats, la décision peut résulter d’un envoi du patient dans un hôpital.
Il y a également les petits plus comme avec la société Innergie qui propose un simple câble permettant de recharger 10 000 terminaux mobiles et tablettes.
Le CES est truffé de solutions étonnantes voire insolites comme la diffusion d’un hologramme dans un écran de fumée, de l’électroménager connecté : le réfrigérateur de Samsung dispose d’un écran connecté en WiFi. Il permet via son application epicourious de suggérer des recettes en fonction des aliments contenus dans ses rayons.
La domotique n’est pas en reste avec la possibilité de piloter à distance, chauffage, volets roulants, fermeture et ouverture de portes.
Il y a dans le CES une mixité en terme de taille des exposants et de solutions mais qui ravit les visiteurs. Les innovations sont présentes la fois sur les stands des géants LG, Samsung et sur les petites Start-ups comme Happy Way. On notera l’absence d’Apple qui est normale, mais celle de Google suscite l’étonnement.
Enfin les concepts de voitures connectées et autonomes dans la conduite semblent dessiner l’avenir de la conduite automobile avec en leader Lexus et sa voiture sans conducteur. Audi, Ford, Hyundai équipent la voiture de capteurs afin de repérer un éventuel endormissement du conducteur.
Un constat marquant est la présence de français en tant que visiteurs et exposants avec en particulier deux entreprises lilloises : Geonautes et Gyroptic qui conjuguent sport et retransmission vidéo des activités à 360 degrés.
Déambuler dans ce salon qui fait 5 fois le parc des expositions de la porte de Versailles ne peut réserver que des bonnes surprises.
Article rédigé par Frédérick Warembourg