Ils sont nés après 1978. Ils sont plus de 12 millions, ils appartiennent à la génération Y. Elle succède à la génération X, les enfants des "baby boomers". La génération Y n’a pas connu la chute du mur de Berlin, l’effondrement du communisme, ni les dictatures. Elle est « addict » au numérique d’où son autre nom : "Digital native". Les jeunes qui en font partie sont hyper connectés. Internet, les téléphones portables font partie de leur vie. Ils ne s’imaginent pas comment nous pouvions communiquer avant. Leur vie surfe entre le réel et le virtuel. Que ce soit le téléphone, la console de jeux, l’ordinateur… ils ont toujours un écran à proximité. Ils sont vifs, débrouillards et passent directement à l’essentiel. C’est une conséquence de l’usage d’Internet qui permet d’accéder directement à l’information. Ils regardent moins la télé. Mais sont omniprésents sur le Web. Là où nous ouvrons notre messagerie, eux vont directement sur les réseaux sociaux et leurs blogs. Ils les animent naturellement et sont très prolifiques. A tel point que Skyblog est l’une des plateformes communautaires les plus importantes de France. Elle bénéficie d’un trafic qui se compte en millions de visites quotidiennes. Multitâches, ils peuvent à la fois « chatter », lire, écouter de la musique…
Aujourd’hui, ils arrivent sur le marché du travail déconcertant les DRH et leur hiérarchie. N’étant pas habitué au cloisonnement de l’information, ils s’étonnent de ne pas pouvoir accéder à leurs réseaux sociaux préférés. Leur attitude, leur perception du monde du travail, leur valeur peuvent générer un choc de culture. Néanmoins, leur façon de communiquer, de s’organiser peuvent aider l’entreprise à passer en mode organisationnelle 2.0. Se passer d’eux est illusoire et expose l’entreprise à un vide démographique. L’important est que l’entreprise cherche à comprendre ces jeunes qui veulent concilier travail et vie privée, qu'elle réussisse leur intégration et qu'elle voit en leur venue une formidable opportunité pour favoriser son développement.